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À mesure que la RSE gagne en importance, les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus central pour sensibiliser, mobiliser et responsabiliser les entreprises et les individus. C’est un outil puissant pour catalyser le changement et encourager la transition vers un monde plus durable et responsable.
Les réseaux sociaux sont devenus un espace privilégié pour le plaidoyer en faveur de la RSE. Les mouvements citoyens et les pétitions en ligne gagnent en visibilité et en traction grâce aux partages sur les médias sociaux. Ils mobilisent des milliers de personnes en faveur de causes diverses, de la lutte contre le changement climatique à la justice sociale.
La RSE est devenue notamment une approche commerciale visant à intégrer les préoccupations sociales, environnementales et éthiques dans les opérations et la stratégie d'entreprise. L'acteur va promouvoir un modèle qui s'engage à minimiser son impact environnemental et à contribuer positivement à la société. Lorsqu'une entreprise adopte cette orientation, elle s’expose à une responsabilité particulièrement importante en raison de la visibilité accrue des réseaux sociaux et à une vitesse de propagation des informations, elle est donc plus vulnérable aux risques réputationnels. Les réseaux sociaux permettent aux critiques et aux appels au boycott de se répandre rapidement, ce fameux “ Shaming” qui peut avoir un impact immédiat sur la réputation des entreprises. Les informations et les opinions peuvent se propager rapidement et atteindre un large public.
Exemples de Campagnes Impactantes :
#FridaysForFuture : Initié par Greta Thunberg, ce mouvement mondial pour la grève scolaire en faveur du climat a mobilisé des millions de jeunes à travers le monde grâce aux réseaux sociaux.
#TrashTag Challenge : Cette campagne encourage les gens à nettoyer les déchets dans leur communauté, et elle a généré une vague d'actions positives partagées sur les réseaux sociaux.
#SustainableFashion : Les discussions sur la mode durable sont devenues populaires sur les réseaux sociaux, incitant les consommateurs à se tourner vers des vêtements plus éthiques et durables.
Évidemment, comme tout sujet en 2023, la fameuse maxime “haters gonna hate” s’applique. Quelles que soient les actions entreprises, elles sont scrutées, observées, décortiquées par des publics avertis (ou non), et toute communication doit pouvoir s’appuyer sur du concret et être étayée par des faits, des actions, et non de vagues déclarations d’intention. Faute de quoi, en dehors de l’accusation de greenwashing déjà bien connue s'ajoute maintenant son corollaire de socialwashing, pendant social / sociétal du scepticisme déjà à l'œuvre autour des actions environnementales.
