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Comment bien débuter en bourse ?

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INVESTIR EN BOURSE
7 min
26/10/2023
Comment bien débuter en bourse ?
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Le guide complet pour bien débuter en bourse

Comprendre la bourse et devenir un de ses acteurs, cela vous intéresse ? La bourse reste un mystère pour bon nombre de néophytes qui craignent de s’aventurer dans ce monde qui leur semble pour le moins, énigmatique et complexe. Actions, capital, cours, PEA, valeur boursière, trader, assurance-vie, marché boursier... autant de termes qui peuvent paraitre barbares. Pourtant, il n’en est rien. Avec quelques notions de base clairement définies, la bourse est à la portée de tous. Dans cet article, Activeseed vous donne toutes les ficelles pour bien débuter en bourse.

Qu’est que la bourse ?

Même si son concept a bien évolué au fil des siècles, la bourse a fait son apparition il y a très longtemps, à Bruges, en Belgique. La bourse représentait alors un lieu où les commerçants s’échangeaient produits et services.

Aujourd’hui, la bourse reste un lieu d’échange, mais avant toute chose, elle est un marché immense et les seuls produits qui s’y échangent sont des titres financiers. Ces titres financiers sont des actions de sociétés, des obligations, des devises ou des matières premières de valeur comme le pétrole ou l’or. Sur ce grand marché où se rencontrent acheteurs et vendeurs, seuls les acheteurs décident du prix des titres qu’ils achètent. Plus les titres sont convoités par les acheteurs, plus leur prix, autrement appelé leur cours, grimpe. S’il y a peu de demandes sur un titre financier, le cours diminue. Sur les marchés financiers, il y a une distinction à faire entre marché primaire et marché secondaire.

Le marché primaire, autrement appelé marché de l’émission, représente la rencontre initiale entre l’émetteur des titres en bourse en quête de financement et les investisseurs qui achètent lesdites actions. Ces émetteurs sont des entreprises ou des Etats. Les investisseurs sont des personnes physiques ou morales ayant de bonnes capacités de financement. Les plus gros investisseurs sont les investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds d’investissement, caisses de retraite…). On pourrait comparer le marché primaire à une vente aux enchères publique.

Quant au marché secondaire, il représente un lieu où les acheteurs peuvent échanger librement les titres financiers qui ont déjà circulé sur le marché primaire. C’est donc un marché de l’occasion. C’est le marché secondaire qui permet à un titre d’avoir un prix de marché, ce prix résultant uniquement de l’offre et de la demande. Le marché financier secondaire joue un rôle primordial dans notre économie.

En matière de bourse, il existe différents instruments financiers dont voici les principaux :

- Les actions : une action est émise par une société. Il s’agit d’un titre de propriété. Posséder une ou plusieurs actions, c’est posséder une fraction de cette société, soit, une partie de son capital social. Ces actions ouvrent des droits aux actionnaires, notamment le droit de participer et voter lors des assemblées générales d’associés ou encore de percevoir les dividendes, qui correspondent à une partie ou la totalité du bénéfice de la société. Ils sont versés chaque année au prorata du pourcentage de détention dans le capital.

- Les obligations : une obligation est un titre représentant une créance qui peut être émis par une grosse entreprise ou même l’Etat. En d’autres termes, l’entreprise ou l’Etat contracte un emprunt auprès d’investisseurs sur les marchés financiers. En échange de cet argent prêté, l’investisseur perçoit des intérêts annuels appelés coupons. Lorsque la durée de l’emprunt est passée, l’émetteur de l’obligation rembourse le capital prêté. L’obligation elle, n’ouvre aucun droit de vote ou de dividendes.

- Les OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) : il s’agit d’un organisme financier de gestion à qui un particulier confie son argent aux fins d’investissements sur les marchés financiers. Les épargnants investissent donc collectivement ce qui représente un réel avantage, car la répartition des frais et des plus-values est mutualisée.

Débuter en bourse : pourquoi et pour qui ?

Investir en bourse ? Oui ! Mais les débutants en bourse se demandent souvent, pourquoi le faire et, existe-t-il un bon moment ?

Selon l’AMF, au premier trimestre 2023, plus de 70 000 nouveaux investisseurs ont fait leur entrée sur les marchés financiers, un chiffre qui tend encore à augmenter sur l’année. Parmi ces débutants, on compte un grand nombre de jeunes actifs.

Globalement, c’est depuis la crise du Covid que les courtiers en bourse ont pu constater l’arrivée la plus massive de nouveaux investisseurs. Ces débutants en bourse ont profité d’un moment opportun : la chute des cours qui étaient pour la plupart, au plus bas. En effet, tout le monde peut investir en bourse, les néophytes ou les personnes qui ne disposent pas de grosses ressources.

Il existe deux principales raisons qui poussent les investisseurs à traquer les marchés financiers.

La première de ses raisons est l’envie de devenir un acteur de l’économie réelle et de participer au développement des entreprises privées ou des entités publiques. L’argent investi en bourse sert par exemple à développer des projets de recherche et de développement pour développer de nouveaux produits et services qui révolutionneront un jour, peut-être, notre futur, ou même tout simplement à créer de l’emploi.

La seconde de ces raisons est le rendement très intéressant que peut procurer l’investissement en bourse, surtout sur le long terme. Les actions représentent le placement le plus rémunérateur sur 10 ans notamment. Selon l’IEIF, les actions rapportent environ 9% du capital investi sur 10 ans.

Mais alors, vous vous demandez comment vous y prendre pour faire votre introduction en bourse ? Cela n’a rien de compliqué. La première étape pour investir en bourse est l’ouverture d’un PEA (plan épargne en actions), d’un compte titres, ou bien même d’une assurance-vie ou d’un PER (plan épargne retraite). La procédure est très simple et peut même se faire en ligne. Il convient simplement de réaliser un premier versement.

Puis, lorsque ses formalités sont réalisées, vous devez apprendre à identifier les différentes actions qu’il est possible d’acquérir. Chaque action cotée en bourse, c’est-à-dire émise sur les marchés financiers, est identifiée par son nom, un code Isin et un code mnémonique. Les deux premiers caractères du code Isin correspondent au pays dans lequel la société qui a émis le titre a son siège social (FR pour la France). Une fois l’action identifiée, il ne reste plus qu’à passer l’ordre d’achat en précisant la quantité de titres souhaitée. Une fois confirmé, l’ordre d’achat est transmis sur le marché et il apparaît dans le carnet d’ordres. Un carnet d’ordres est comparable à un livret sur lequel s’affichent tous les ordres d’achat et de vente d’un titre financier. Il donne en quelque sorte, une idée de la profondeur du marché et il permet d’avoir un aperçu de l’état de l’offre et de la demande sur l’action concernée.

Il existe différents types d’ordres en bourse. Le plus usité est celui à cours limité. Si c’est un ordre d’achat, vous définissez un prix maximum et si c’est un ordre de vente, un prix minimum. En contrepartie, la quantité ne peut pas être garantie. D’autres types d’ordres vous permettent d’acheter ou de vendre au meilleur prix possible (ordre à la meilleure limite).

Quels placements boursiers choisir ?

Ces dernières années, les conditions pour placer son argent et épargner sans risques se sont brutalement dégradées, notamment avec la chute des taux des livrets réglementés ou encore la forte diminution des intérêts perçus par les détenteurs de PEL. Parce que les meilleurs placements financiers ne sont pas sans risques, placer son argent en bourse présente de nombreux avantages, notamment une rémunération souvent plus attractive que les placements classiques, et ce, même si la tendance à venir sur le CAC 40 est incertaine. Parmi la jungle des placements boursiers, il est pourtant difficile de s’y retrouver. Une chose est certaine, le meilleur placement financier est celui qui subit la plus faible pression fiscale. C’est pourquoi un petit tour d’horizon sur la grande diversification des placements financiers en bourse s’impose.

Pour une première vision globale des différents placements boursiers existants, sachez que ceux-ci peuvent être regroupés en trois catégories : les titres vifs ou individuels, les placements collectifs et les produits dérivés.

Parmi les titres individuels, se trouvent les actions et les obligations que nous avons déjà définies plus haut. Les actions sont les placements les plus courants, car elles présentent un gros avantage fiscal : les actions européennes sont exonérées d’impôt. Les obligations ont-elles aussi, plutôt la cote parce qu’elles sont moins volatiles que les actions avec des taux d’intérêt intéressants et elles représentent donc de bons placements à court terme. Cependant, elles ne s’adressent pas vraiment aux petits porteurs, car le ticket d’entrée est souvent très important (de l’ordre de 100 000 € ou plus).

Depuis peu, une nouvelle classe d’actifs individuels a également envahi les marchés bousiers : il s’agit des cryptomonnaies. Ce sont en réalité des devises qui ne sont pas émises par des banques, mais par des blocs de chaînes informatiques. En clair, ce sont monnaies virtuelles. Il en existe plus d’un millier aujourd’hui dont la plus célèbre est le bitcoin. Il s’agit là d’un bon moyen de diversifier son épargne. Leur valeur dépend, comme pour les actions, de l’offre et de la demande, mais attention, les cours de ces monnaies sont très volatiles et les risques de perte sont très importants.

Vous avez aussi la possibilité d’opter pour des placements boursiers collectifs. Ceux-ci permettent de mutualiser l’épargne de plusieurs investisseurs dans un fonds d’investissement géré par une société de gestion. Cela permet d’obtenir un portefeuille très diversifié de titres financiers sans avoir à choisir vous-même. Parmi ces fonds collectifs, certains sont assez classiques, comme les SICAV ou les OPCVM définis plus haut dans l’article. On trouve aussi les ETF (exchange, traded funds), aussi appelé trackers. Il s’agit là d’un fonds d’investissement qui suit l’évolution d’un indice boursier comme le CAC 40 ou le Nasdaq. Transparents et faciles à suivre, ils facilitent la diversification d’un portefeuille boursier, car ils permettent d’investir sur l’ensemble d’un marché au lieu de devoir sélectionner des actions en particulier.

Enfin, il existe une catégorie de placement boursier avec un effet levier, c’est-à-dire que vous investissez plus que votre mise initiale. Cela multiplie la possibilité de gains, mais également le risque de perte. On appelle cela des produits dérivés parce que leur prix « dérive » du prix d’un sous-jacent (comme un indice boursier ou une action). On trouve notamment les CFD , les futurs, les warrants ou encore les turbos, mais nous ne nous y attarderons pas, car beaucoup plus spéculatifs et difficiles à appréhender, ils sont réservés aux traders expérimentés. Débutants s’abstenir !

Investir en bourse : quels rendements ?

Avec le retour de l’inflation, les particuliers ont à cœur de faire fructifier leur épargne afin d’améliorer leur pouvoir d’achat, fortement mis à mal depuis plusieurs mois.

Investir en bourse revient à investir dans l’actif financier qui affiche le meilleur rendement, car la rentabilité moyenne des actifs boursiers est d’environ 10 % annuels. Même si cette rentabilité est variable parce qu’elle est fluctuante au même rythme que les marchés financiers, il est très courant de réaliser une plus-value et chaque mauvaise année est généralement compensée par une année meilleure.

Le marché boursier étant un marché liquide, l’avantage est que l’investisseur peut récupérer ses fonds rapidement ou même modifier la répartition de son portefeuille en fonction de la conjoncture économique.

Pour maximiser les gains, il faut opter pour une stratégie d’investissement sur du long terme et miser davantage sur des entreprises bien établies avec des perspectives de croissance solides et avérées.

Pour autant, certains demeurent réticents à se lancer en bourse à cause d’une fiscalité lourde des plus -values. C’est une erreur car il existe des solutions avantageuses pour une enveloppe fiscale légère, comme l’ouverture d’un PEA ou d’une assurance-vie.

Investir en bourse : quels risques ?

Investir en bourse présente un risque non négligeable de perte. La règle d’or est la suivante : ne jamais investir plus que ce que l’on peut se permettre de perdre. Effectivement, l’épargne investie peut être partiellement ou même totalement perdue. En cause, la volatilité du marché, les fluctuations des devises, les risques géopolitiques, les risques de liquidités ou même les risques liés à la chute des taux d’intérêt. Il est très difficile de prévoir et d’anticiper ce genre d’aléas, mais en étudiant les cycles économiques en bourse et l‘importance de la rotation sectorielle, il est possible de les minimiser.

Il est donc important de ne pas mettre en bourse la totalité de son épargne dans un PEA ou un compte-titres et il est préférable d’appliquer les règles élémentaires de diversification de son portefeuille.

Par ailleurs, il faut être prudent en achetant et vendant des actions à court terme, car certains cours comme les cryptomonnaies ont une volatilité extrême. Les chutes de cours peuvent être spectaculaires. Par exemple, fin 2020, les propriétaires ont connu une journée noire avec une chute de plus de 16% du prix en quelques heures seulement.

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