En France, depuis plus de trois décennies, l’assurance-vie occupe la tête du podium des placements : elle est perçue comme un atout pour répondre de manière optimale aux besoins des épargnants grâce à la combinaison de solutions de gestion long terme de l’épargne.
En 2019, les versements sur les contrats d’assurance vie et de capitalisation ont connu une hausse de 3,5 % par rapport à 2018, atteignant 144,6 milliards d’euros. L’encours total s’élevait quant à lui à 1.788 Md€ à la fin de l’année. Malgré la conjoncture, les encours reprennent aujourd’hui une progression timide. Ces résultats traduisent la relative stabilité de la confiance du public, mais ne doivent pas en même temps masquer une interrogation grandissante des Français à l’égard de cette solution d’épargne.
A l’instar d’un plan d’épargne en actions (PEA) ou d’un compte-titre ordinaire (CTO), l’assurance vie ne devrait pas se concevoir comme un produit financier : c’est en réalité une « enveloppe » qui correspond à un cadre fiscal donnant accès à un ensemble de supports financiers. Le succès historique de l’assurance vie résultait de la conjonction d’avantages juridiques et fiscaux (par exemple, pour les successions, le Code des assurances accorde un abattement de 152.500 euros qui s’applique à tous les bénéficiaires désignés par le souscripteur) et d’un « relatif » bon rendement de l’investissement qu’assuraient les fonds euros.
Pourquoi le prestige et l’attractivité de l’assurance vie se trouvent donc aujourd’hui questionnés ? C’est que le rendement de cette solution d’épargne suscite désormais des déceptions notamment à cause de la baisse inéluctable du rendement des fonds en euros depuis plus de 10 ans. Les contrats d’assurance vie se composent entre 60% et 80% de fonds euros (en fonction des assureurs) qui sont eux-mêmes investis sur des emprunts d’Etat et des obligations d’entreprise. Ces fonds en euros dégagent en moyenne un rendement de 1,35% en 2019 contre près de 3,5% en 2009.
Devant l’incertitude de la reprise, les liquidités disponibles ne se sont pas majoritairement dirigées vers l’assurance vie. Les livrets d’épargne et les comptes de dépôt (comptes courants des Français) ont enregistré une hausse significative. En huit semaines de confinement, les Français ont accumulé 55 milliards d’euros : 44% de ce cash ont été laissés sur des comptes courants, 36% versés sur des livrets réglementés, et seulement 20% investis sur des solutions à plus long terme. Ainsi, la décollecte nette entre juin et juillet pour l’assurance-vie est de l’ordre de 500 millions. Aussi, l’attention croissante aux structures de coût élevées et peu transparentes, amplifient cette remise en cause. Ces questionnements sont naturels et légitimes.
L’assurance-vie en 2020 : des atouts fiscaux pérennes, une gestion alternative, de nouveaux acteurs.
L’assurance vie répond toujours à deux préoccupations majeures : d’une part, la protection contre les aléas de la vie et ensuite, la gestion à long terme des avoirs financiers.
En 2019, la loi PACTE a introduit une grande innovation dans la gestion de son contrat d’assurance-vie. Elle rend dorénavant possible la conversion d’anciens contrats (sans perdre les avantages acquis) vers de nouvelles enveloppes ouvrant à une plus large gamme de supports d’investissement. Toutefois, ce transfert n’est autorisé qu’au sein d’un même établissement : le client peut ainsi ne pas avoir accès à une offre répondant à ses exigences (par exemple, des ETF thématiques ne sont toujours pas référencés dans certains contrats d’assurance-vie). Cette problématique, à laquelle la loi PACTE a commencé de répondre, se superpose à l’idée commune qu’assurance vie = fonds euros.
En réalité, aujourd’hui, l’assurance-vie se révèle un placement avantageux et performant si :
ActiveSeed remet en cause cet ordre par son autonomie, sa transparence et les alliances qu’elle a nouées avec des assureurs soucieux d’ouvrir à de nouveaux acteurs du conseil en allocation d’actifs, une large gamme de supports financiers.
L’innovation apportée par l’offre ActiveSeed Vie tient à son caractère collaboratif qui chemine dans le sens d’une épargne résolument populaire et démocratique. En effet, avec Generali, ActiveSeed a conçu une offre qui, quel que soit le montant investi par l’épargnant, sera semblable pour tout le monde.
L’accessibilité est donc la clé de voute d’ActiveSeed Vie. Dès 1000 euros, il est possible de souscrire et de profiter d’un service d’allocation d’actifs intégré.
Le digital continue de rebattre les cartes et réintroduit de la flexibilité dans des solutions figées. ActiveSeed associe au pilotage type robo-advisor (systèmes automatisés fondés sur des algorithmes et logiciels complexes), l’expertise humaine apportée par un conseiller en gestion d’allocation, irremplaçable et précieuse. Cette synthèse, qui démontre son efficacité depuis plus de six ans, est particulièrement signifiante dans la perspective du nouveau contrat ActiveSeed Vie : en fonction des profils clients et de leurs projets, les conseillers en gestion d’allocation seront à même de maximiser le potentiel et la diversité des supports, de mener des arbitrages et donc de contrôler le risque d’un placement dans le temps.