Avec ActiveSeed Vous accédez au service d’épargne d’une start-up mais nous n’avons pas créé un service miraculeux dans un temps record à partir de rien ! Ce que vous voyez là est l’aboutissement d’une multitude de rencontres constructives et patientes avec nos prospects et nos clients depuis 2003.
Ensemble, à partir de l’existant, des contraintes, de ce que propose les métiers de l’argent, en France et à l’étranger, nous avons entendu 5 messages fondateurs de cette offre :
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Nous pensons en tout premier lieu à Nathalie qui, dans un entretien chez Alpinia Finance, définissait la crise financière mondiale des dernières années ainsi : « les financiers ont fait n’importe quoi avec notre argent ». Oui, une grande partie de la richesse mondiale a été véritablement déstabilisée par les acteurs financiers. Une claire majorité d’épargnants ont vu leurs actifs être dirigés vers des investissements douteux, par des acteurs irresponsables, avant de constater les contre-performances marquées de leurs placements. En laissant systématiquement dériver notre épargne vers des « solutions » qui orientent elles-mêmes les placements, nous avons abandonné la notion de contrôle du risque.
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Le deuxième point est de constater que le mécanisme de préfabrication des produits vient « d’en haut ». Ils sont élaborés dans de brillants services de structuration ou d’actuariat avant de passer par les autorisations de l’AMF. C’est donc une solution « toute faite » sous forme de prospectus qui arrive en réponse à des « besoins » clients qui n’ont pas pu être exprimés clairement. Ainsi de bien mauvaises solutions ont été autorisées sur le marché. En fait, elles ne sont pas toujours mauvaises en soi mais il est difficile de pratiquer un métier de conseil s’il se réduit à adapter des situations patrimoniales à une gamme réduite de solution « prêt-à-porter ». Le conseil ne peut venir de l’univers de la fabrication ou de la gestion. Nous constatons avec nos clients qu’il y a une grande confusion sur le rôle exact de chacun des intervenants financiers. Les acteurs financiers sont-ils toujours bien à leur place ?
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La troisième observation porte sur une confusion quasi systématique et bien difficile à faire comprendre tellement son ancrage est fort dans les esprits. Il y a une distinction entre un produit financier et une solution juridique et fiscale. Beaucoup d’entre nous pensent acheter un produit quand ils placent leur épargne dans une assurance vie. Or, ce n’est qu’un cadre fiscal. Le produit, c’est le fonds ou l’actif financier sur lequel l’argent est placé. Cette confusion nourrit un discours généraliste qui entretien à son tour, souvent inconsciemment, la peur de l’épargnant français. Le discours autour de la fiscalité devient l’argument premier de tout placement financier. C’est ce qui a entrainé de bien mauvaises décisions patrimoniales dont nous voyons sans cesse les effets et qui participe à un endettement record des ménages français (83.3% en décembre 2013 source Banque de France). Ne mélangeons pas objectif et moyen : l’objectif d’un épargnant est de répondre à un besoin en définissant son niveau acceptable de risque. Le produit n’est qu’un moyen, la fiscalité un cadre de gestion. Par peur de la fiscalité, de nombreux français n’ont pas défini le risque de leurs placements. Quoi de plus risqué que de prendre un moyen comme objectif ? Lorsque je mets de l’essence dans ma voiture, mon objectif est-il d’arriver à destination ou de faire le plein de carburant ?
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Il est tout naturel que nous récoltions une plainte très répandue à l’encontre des institutionnels banquiers ou assureurs. A la question « pourquoi n’en changez-vous pas ? », la réponse est double : « c’est trop compliqué et il n’y a pas de solutions alternatives ». Il est vrai que lorsqu’une banque met en place un crédit pour un consommateur et conditionne l’acceptation du dossier au nantissement de son épargne -dans sa propre compagnie d’assurance- il y a des complications structurelles réelles. Mais surtout, comme les intervenants financiers sont à la fois dépositaires, assureurs, gestionnaires ou conseillers, comment voulez-vous envisager une solution alternative ? En fait, nous avons constaté dans nos entretiens qu’il est nécessaire de séparer chaque activité pour avoir une position rassurante. Choisir un conseiller différent de sa banque ne s’oppose pas à choisir une banque pour son crédit et une compagnie d’assurance indépendantes des 2 premiers pour son épargne… Changer de banque, c’est souvent tout simplement changer de gestionnaire ou de conseiller. C’est rassurant pour l’avenir car cela ouvre bien des possibilités. Il y a des solutions à nos mécontentements.
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Enfin, nous avons choisi ce 5ème message reçu régulièrement dans nos entretiens. Il est celui d’un ressenti. Marc nous l’a très bien exprimé : « je suis condamné à vous faire confiance car je ne suis pas assez intelligent pour m’occuper de cela ». C’est pour nous un « cri » très profond qui a motivé une action engageant notre vie professionnelle : nous pensons exactement le contraire. C’est un certain système financier qui historiquement a tenu à l’écart l’épargnant, développant un complexe d’infériorité. Mais comment reprocher à quelqu’un de ne pas savoir ce qu’on ne lui a jamais appris ? Parce qu’il n’avait pas accès à l’information des marchés, du cours des matières premières ou encore aux formules mathématiques géniales des produits structurés que l’épargnant serait idiot ? C’est ce qu’il en a déduit. La crise a fait le reste : installer une perte de confiance générale.
Aujourd’hui, le numérique apporte également (et enfin) dans l’univers financier une transformation majeure: l’accès pour tous à l’information !
C’est grâce à nos prospects et à nos clients que l’offre que vous voyez ici est simple. Elle engage la gestion de l’épargne sur une voie nouvelle : le client est intelligent.
L’esprit d’ActiveSeed est de changer ensemble notre regard sur les différents métiers de l’argent pour que chacun trouve sa place. La résistance des acteurs à ces changements est élevée et bien protégée ; la réalité des forces physiques en jeu ne laisse aucun doute sur les grandes directions prises par ces changements : responsabilité flexibilité, transparence, dynamisme.
Enfin, nous voulons progressivement offrir aux épargnants la possibilité d’investir directement grâce à des supports financiers simples et à bas coût. Il s’agit d’éviter les erreurs passées où l’ordre des choses ne respectait plus le bon sens commun : prendre la route sans savoir où aller.
Lorsque j’épargne, je cherche la plus juste adéquation entre moi aujourd’hui, mon objectif, mon horizon d’investissement et mon niveau de risque. Ce n’est qu’après avoir choisi une recette que j’irai faire les courses pour acheter les produits.
Bonne route.