Après avoir réalisé son plus mauvais mois de décembre depuis 1931, l’indice actions S&P 500 a connu son meilleur mois de janvier depuis 1987 avec un rebond de 8,0 %.
La bonne performance généralisée des marchés actions s’est poursuivie en février et rappelle qu’en bourse, les phases de corrections extrêmes sont généralement suivies de reprises significatives.
Pour l’investisseur de long terme, il convient donc d’éviter de donner trop d’importance à ces fluctuations de court terme et de tenir sa stratégie d’investissement.
Paradoxalement, le rebond des marchés à lieu dans un contexte de détérioration des chiffres économiques. Les investisseurs sont peu exposés et les marchés prennent donc le contre-pied du consensus.
Les données macroéconomiques semblent confirmer un ralentissement économique global mais pas de récession à court terme. Pour 2019, les anticipations de croissance devraient être revues en baisse autour de 2% aux États-Unis, 1% en zone Euro et 4% pour les « émergents ».
Les pressions inflationnistes restent contenues dans l’ensemble des zones. L’instabilité des marchés en fin d’année 2018 et les incertitudes politiques durables (Brexit et guerre commerciale) confirment le récent basculement de politique monétaire des banques centrales.
La pause de la réserve fédérale américaine (FED) a été suivie par plusieurs banques centrales des pays émergents qui ont surmontés les pressions inflationnistes sur l’énergie et les produits alimentaires de l’année dernière. L’approche de la banque centrale européenne (BCE) reste également prudente.
Ce contexte de croissance mondiale modérée couplée à des pressions inflationnistes contenues et des politiques monétaires accommodantes est favorable aux actifs risqués.
Cependant, cet environnement « goldilock* » est instable par nature.
Il y a une contradiction inhérente à ces conditions de marché car si la croissance devait surprendre positivement, elle serait théoriquement suivie d’inflation, ce qui pousserait les banques centrales à changer à nouveau de ton et ne serait donc pas un bon signal pour les marchés.
D’autre part, Il faut rappeler qu’en cas de détérioration sérieuse de l’économie mondiale (que nous n’anticipons pas à court terme), les banques centrales auraient très peu de capacité d’intervention dans un environnement de taux très bas et après une injection massive de liquidité (QE). Dans cette perspective, la FED dispose de la plus forte marge de manœuvre en raison des hausses de taux réalisées ces deux dernières années et de la réduction de son bilan amorcée en 2018.
Les données fondamentales du premier trimestre seront particulièrement surveillées. L’indicateur clé à l’étude est l’inflation « core », c’est-à-dire corrigée des variations des matières premières.
Pour chaque niveau de risque, ActiveSeed génère les allocations d’actifs stratégiques optimisant le potentiel de performance de long terme. Sur un historique de 4 ans, les portefeuilles modèles ont démontré leur capacité à absorber les phases de volatilité et à bénéficier des progressions des marchés financiers.
De manière proactive, ActiveSeed ajuste les expositions de vos portefeuilles en fonction des évolutions des données macro-économiques. Ces arbitrages sont bien des « ajustements tactiques » qui ne déstructurent pas la diversification optimisée par classes d’actifs et par zone géographique de votre portefeuille.
*Le principe de Boucles d’or ou Goldilocks principle, est ainsi nommé en référence à l’histoire de Boucles d’or et les Trois Ours, dans laquelle une petite fille du nom de Boucles d’or goûte trois différents bols de porridge, et elle découvre qu’elle préfère la bouillie qui n’est ni trop chaude, ni trop froide, mais juste à la bonne température. Prise ensuite de l’envie de se reposer, elle essaie trois fauteuils avant de choisir celui qui n’est ni trop dur, ni trop moelleux.
Le conte étant répandu à travers les cultures, la notion de “juste milieu” est souvent décrite de la sorte.