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Fintechs : L’avenir vous dira merci, si…

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Bastien COLET
EPARGNE DIGITAL
6 min
10/03/2021
Fintechs : L’avenir vous dira merci, si…

2005. « L’avenir est à nous ». EP solo du rappeur Kool Shen. Le Dionysien ouvre son rap : « À l’époque ils trouvaient tous qu’on manquait d’envergure ». Il raconte ce style dont l’expression a d’abord suscité exaspérations et moqueries mais qui s’installant, balaye désormais les codes et les expériences musicales, terrifiant les uns, fascinant les autres. « C’est un peu comme le tsunami. La première vague partie, de la seconde on s’méfie ! ».

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Au même moment, la première vague internet révolutionne les leviers de production et de consommation de richesses, notamment dans le secteur banque-assurance, avec la généralisation des offres online retail : digitalisation de solutions classiques. Lorsque dans la première moitié des années 2010, les premières Fintech comme ActiveSeed voient le jour, les institutionnels pouvaient bien s’amuser de notre manque d’envergue. Aujourd’hui, la situation est différente.

La seconde vague digitale renferme une toute autre saveur : il n’est plus question d’innovation technologique, mais d’un usage renouvelé, d’une expérience qui s’installe, portée par de nouveaux acteurs agiles et réactifs qui imposent de véritables transformations au service du client. Les institutionnels ont effectivement de quoi se méfier.

Le coût de l’intermédiation et de la toute-puissance des institutionnels

Après la crise de 2008 et malgré l’attention redoublée des régulateurs, le coût de l’intermédiation financière n’a que faiblement diminué : aux Etats-Unis, il se maintient autour de 2 % au cours des cent trente dernières années. 1 Des coûts unitaires similaires se reproduisent en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, France).2

La vague NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication) a généré des innovations qui n’ont pas eu de conséquences directes sur l’utilisateur final de services financiers, en termes de prix.3 Plus que tout autre secteur, les métiers banque-assurance ont su tirer profit des technologies de l’information. Néanmoins, contrairement au secteur emblématique de la vente au détail, ces améliorations ne se sont pas traduites par une baisse des coûts pour les utilisateurs finaux de services financiers.

L’affaissement de la concurrence et les difficultés d’entrée dans le secteur financier offrent une clé d’explication. Le mouvement de fusions-acquisitions des institutions financières, amplifié dans les années 1980–1990, a façonné ce paysage d’institutions réputées too big to fail : aux Etats-Unis, le nombre d’acteurs bancaires a chuté de près de 30 % entre 1988 et 1997 et la part de l’ensemble des actifs nationaux détenus par les huit plus grands institutionnels est passée de 22,3 % à 35,5 %. Et pourtant, l’amélioration du point de vue client du rapport coût/efficacité reste très limitée. Certains avancent même que cette évolution a eu des conséquences néfastes pour certaines catégories d’emprunteurs ou de déposants.4 Les distorsions sont profondément ancrées dans le système actuel : le traitement fiscal des frais d’intérêt, les subventions associées au statut too big to fail, ou encore les rentes d’oligopole.5

Question : Tout en tirant partie des nouvelles technologies digitales, comment éviter les structures de coûts opaques et les conflits d’intérêt ?

Réponse : Impossible sans avoir recours à de nouveaux acteurs.

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Promouvoir une offre d’épargne accessible, transparente et indépendante

La désintermédiation proposée par la Fintech n’est pas une ubérisation de la finance. Au contraire, ActiveSeed permet d’ouvrir et de réhumaniser un service en proposant à ses clients des solutions de placement responsables centrées sur leurs projets de vie.

L’avantage premier des Fintech est qu’elles ne sont pas freinées par des systèmes existants : elles n’ont pas peur d’explorer des territoires nouveaux. De même, leur jeunesse permet de bâtir des structures et des modèles qui seront sains dès le départ. Les acteurs institutionnels peinent encore à intégrer voire à liquider les multiples couches de technologies et de process anciens, notamment hérité des fussions successives.6

La Fintech permet donc de décentraliser les systèmes financiers, c’est-à-dire de réduire la place de l’intermédiation dans la production et/ou la commercialisation des services financiers. Les opérations proposées par les Fintech (paiement, placement, gestion des risques) nécessitent toujours l’interposition d’institutions. Néanmoins, le développement et l’usage des outils digitaux permet de faire l’économie de cette interposition.

- ActiveSeed ne prétend pas remplacer les acteurs institutionnels mais propose à son niveau des
complémentarités :
ActiveSeed Vie est le fruit d’une offre collaborative avec Generali.

- ActiveSeed a développé une expérience utilisateur complète et intégrée : le client simule son projet sur un
parcours digital au terme au terme duquel il a la possibilité de souscrire une offre d’épargne.

Ainsi, la Fintech n’a pas vocation à remplacer les opérateurs historiques de la banque-assurance mais à délivrer de nouvelles solutions complémentaires qui colorent la stratégie des institutionnels. Dans le cadre de relations symétriques de confiance, les Fintech sont appelées à devenir des partenaires des assurances et des banques soucieuses de valoriser l’expérience et la satisfaction des besoins du client.

Du reste, cet horizon est cohérent avec l’évolution de la réglementation européenne. La directive concernant les marchés d’instruments financiers (MIFID) légitime le positionnement et l’indépendance de l’offre ActiveSeed. Le conseil en investissement financier (CIF) se fait le dépositaire dans un régime de concurrence libre et non faussée, d’une expérience et d’une objectivité au bénéfice du consommateur. Ces développements motiveront d’autant plus l’opportunité de solutions collaboratives.

Surtout, l’émergence de nouveaux acteurs rend possible la réduction des coûts de transaction et accroît la capacité d’inclusion des publics jusqu’alors exclus car réputés à risque.7 Le client gagne plus, dépense moins de temps et d’énergie dans ses relations avec l’institution financière, tout en comprenant mieux les logiques d’épargne. C’est pour répondre à cette ambition pédagogique et sociale qu’ActiveSeed a rendu accessible son contrat ActiveSeed Vie dès 1000 euros d’investissement initial (avec l’option d’un versement programmé dès 50 euros par mois). Quelque soit le montant de son investissement, le client a accès à toute la gamme des fonctionnalités ActiveSeed et oriente son épargne vers des portefeuilles porteurs d’équilibres sociaux et environnementaux durables.

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Les évolutions récentes montrent qu’on avance dans le bon sens. Certaines compagnies d’assurance proposent désormais d’assurer des contrats d’assurance vie intégrant un service d’allocations autonome développés par des Fintechs. Il est permis d’espérer qu’il en sera de même pour le secteur bancaire.

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  1. Philippon T. (2015), « Has the US Finance Industry Become Less Efficient? On the Theory and Measurement of Financial Intermediation », The American Economic Review, vol. 105, n° 4, pp. 1408–1438.
  2. Bazot G. (2013), « Financial Consumption and the Cost of Finance: Measuring Financial Efficiency in Europe (1950–2007) », Paris School of Economics, Document de travail.
  3. Philippon Thomas, « L’opportunité de la FinTech », Revue d’économie financière, 2017/3 (N° 127), p. 173–206.
  4. Berger A., Demsetz R. et Strahan P. E. (1999), « The Consolidation of the Financial Services Industry: Causes, Consequences and Implications for the Future », Journal of Banking and Finance, n° 23, pp. 135–194.
  5. Admati A. R., DeMarzo P. M., Hellwig M. et Pfleiderer P. (2013), « Fallacies, Irrelevant Facts and Myths in the Discussion of Capital Regulation: Why Bank Equity Is Not Socially Expensive », Stanford University, Document de travail.
  6. Kumar S. (2016), « Relaunching Innovation: Lessons from Silicon Valley », Banking Perspective, vol. 4, n° 1, pp. 19–23.
  7. SCOTT, S. V., ZACHARIADIS, M. (2012), Origins and Development of SWIFT, 1973–2009, Business History, 54(3), 462–482.
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